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La technique de vol en wingsuit

 

 

 

Comme les polatouches, les wingsuiters ne volent pas vraiment, mais planent. Nous allons voir comment le wingsuit fait pour rester dans les airs et ne pas s'écraser au sol. Le but est de rechercher à créer un profil aérodynamique.

 

 

 

Quand on souffle au dessus d’une feuille ou entre deux feuilles, on pousse les molécules d’air créant un vide. Pour combler ce trou, les molécules d’air de l’autre coté de la feuille, cherchent à y aller, poussant ainsi la feuille, la forçant à monter, ou les forçant à ce rapprocher.

 

Au contraire, lorsqu’on souffle en dessous de la feuille, on créé une surpression forçant la feuille à monter.

 

 

 

 

Les ailes du wingsuit sont comme celles des avions, elles possèdent un extrados, un intrados, un bord de fuite et un bord d’attaque. La forme du profil de l’aile et la vitesse influent beaucoup sur la portance. Pour avoir un effet de portance, il faut que les molécules d’air créent une dépression à l’extrados (au dessus de l’aile) et une surpression à l’intrados (en dessous). L'air se trouvant au dessus de l'ail et ayant plus de distance a parcourir, est obligé de se déplacer plus rapidement pour avoir la même pression a l'avant et à l'arrière.

Pour cela, il faut influencer les flux d’air à aller où l’on souhaite par le profil de l’aile.

De plus, plus on est rapide, plus on est porté. A cause de la vitesse, les molécules ne peuvent suivre le profil de l’aile, elles se séparent de celui-ci en créant un vide à l’extrados.

 

 

On a réalisé des wingsuits à petite échelle avec une toile de différentes matières (tissu, papier, et tissu wingsuit) et un avec une double épaisseur pour créer un espace où l'air puisse s’engouffrer.

Parachute

      Le parachute tombe en ligne             droite, l'air s'engouffrant dans la       toile, ralentie la chute

 

Le simple tissue wingsuit 

          Nous avons réussit à obtenir un échantillon             de tissue grâce à une entreprise croate qui             nous l'a envoyé.

          Ce tissue est très résistant ce qui lui permet             de se tendre sans se déchirer. Le vol est                 donc meilleur. Mais les éléments                           extérieurs (tel que les courants d'air) influent           sur la trajectoire du vol.

 

 

 

 

Le simple papier 

      Au départ, le vol est bon; la toile faite de papier est           bien tendue.

 

 

Le double

        Grâce à l'entrée d'air, le vent               créer une surpression en dessous           de la toile lui permettant de mieux         voler. La trajectoire est donc                 meilleur, bien que les vents                   puissent la déviée.

 

 

 

La wingsuit comportant une entrée d'air à l'arrière est la plus performante, en effet cet espace se remplit d'air et crée un coussin d'air favorisant la portance. On retrouve ces caisons dans les véritables combinaisons où l’air s’engouffre, favorisant la surpression à l’intrados. On les retrouve entre les deux jambes et dans les manches. Une fois en l'air, les vents aident à remplir la wingsuit d’air et à la pressuriser, lui donnant forme et la rendant rigide. Plus tôt elle se remplit, plus elle est performante.

 

 

 

On peut atteindre une vitesse horizontale de 150 km/h. Au-delà, la résistance au vent ne laisse pas aller plus vite.

La performance d'une wingsuit dépend de sa surface et de son profil. Plus la surface est importante, plus le vol performant, mais le pilotage est plus technique.

 

 

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